26 février 2010  
 

 

Editorial du Président

La joie de Pourim et les nouveautés du Consistoire

La fête de Pourim qui sera célébrée dimanche 28 février est-elle une fête majeure de notre calendrier hébraïque ? Elle n’a, certes, ni la solennité des jours redoutables, ni la puissance d’évocation de Pessah ou Chavouot, ni la symbolique de Soukot. Mais elle a la grâce de nous enchanter, et d’éveiller l’imagination de nos enfants.
Nous nous souvenons tous avec émotion des Pourim de notre enfance, de l’ambiance bon enfant de la synagogue à cette occasion, des crécelles offertes par nos parents, des déguisements portés à l’occasion de participations à des représentations… A Pourim, l’enfant est roi !

Pourim est joie, bonheur et sentiment de délivrance. Rien de tel à Pessah, pourtant fête de la liberté !

Les deux traditions attachées à la célébration de Pourim sont les cadeaux (Michloah Manot) que l’on se fait entre parents, amis ou connaissances, et le festin (la séouda). Elles constituent toutes deux des signes de solidarité communautaire et de réjouissance religieuse… sans oublier l’invitation exceptionnelle à jouer aux jeux de hasard, ou à s’enivrer pour fêter la mort d’Aman.

Le souvenir de l’épisode historique passe par la lecture de la Méguila, le livre d’Esther. Elle inspire chaque année, aujourd’hui comme hier, un certain nombre de réflexions sur le monde qui nous entoure et l’histoire qui s’y déroule. On réfléchit sur Aman, le grand vizir d’Assuérus, l’homme qui a conçu et organisé la première Shoah… on cherche le nom de celui qui incarne l’Amalek de nos temps.

Une seconde réflexion concerne le fait qu’aujourd’hui comme au Vème siècle avant notre ère, nous sommes en butte à la civilisation perse et à ses représentants. Hier Aman, aujourd’hui un président qui déclare sur toutes les chaînes de télévision, de radio, à toutes les tribunes, y compris celles des Nations-Unies… Il déclare à qui veut l’entendre qu’il veut détruire Israël, et qu’il se donne les moyens pour arriver à son but !

Notre seule présence aujourd’hui démontre notre capacité à faire face à tous les Amalek, Aman, ou autres Hitler… Am Israël Hai… Nous l’avons prouvé depuis 3500 ans ! Quelles que soient les vicissitudes traversées par le peuple d’Israël, les tragédies de son histoire, le peuple est toujours présent ! N’ayons pas peur ! Il nous reste à faire la preuve, la démonstration que nous sommes capables d’assurer la pérennité de l’Etat d’Israël…

A Pourim, le peuple d’Israël chante et rit : cela nous change des larmes et des drames qui ont de tout temps constitué une part de notre tragique histoire. Et c’est sans doute pour cette raison que les maîtres de la Kabbale, au XVIème siècle, inspirés par Isaac Luria, ont investi la célébration de Pourim de significations profondes. Ils considèrent qu’à l’arrivée du Machiah, toutes les célébrations disparaîtront sauf la fête de Pourim… une façon de dire l’importance religieuse, sociale et communautaire de cette fête toute entière vouée à la joie et à la gratitude envers le Créateur.

Que faire lorsque la joyeuse célébration de Pourim approche et que l'on se trouve cloué au lit dans un hôpital et que l'on ne peut donc pas se rendre à la synagogue pour appliquer la mitsva consistant à écouter la lecture de la Méguila ?

Avec le grand rabbin de Paris, nous avons, pris la décision, pour la première fois, d'organiser, dans près de 50 hôpitaux de Paris, des lectures de Méguila, par des membres du corps rabbinique.

Comment, enfin, ne pas penser en cette fête de Pourim vouée à l'enfance, aux enfants malades en particulier ? Eux, plus que d'autres sans doute, ont besoin de cette fête, de ses couleurs et de ses magies.

Le Consistoire de Paris a décidé de soutenir l’initiative du rabbin Mikaël JOURNO, aumônier des hôpitaux, et organise dimanche à 15h, à l'Hôpital Necker une lecture de la Méguila pour les enfants malades, suivie d’une fête avec de nombreuses attractions, animations et surprises.

Pourim Sameah.

Dov ZERAH

Président

 
     
   

:: L'Agenda de Pourim

 
     
 
27/02 - Fontenay aux Roses
 
27/02 - Nanterre
 
27/02 - Neuilly sur Seine
 
28/02 - Buffault
 
28/02 - Meaux
 
28/02 - Neuilly sur Seine
 
28/02 - Noisy le Sec
 
28/02 - Ris Orangis
 
28/02 - Vitry sur Seine
 
28/02 - Sartrouville
 
28/02 - Suresnes
 
13/03 - Levallois-Perret
     
 

A l'occasion de la fête de Pourim, des étudiants du centre Edmond Fleg avec des membres de l'association Lev Hassed, iront apporter des Michloah Manot à nos aînés dans des maisons de retraite :

· La Fondation Rothschild (Paris 12)

· La Résidence Amaraggi (Paris 19)

· La maison de retraite Claude Kelman (Créteil)

Cette initiative, comme la lecture de la Méguila organisée cette année dans près de 50 hôpitaux franciliens et l’après-midi festif destiné aux enfants malades de l’Hôpital Necker, s’inscrit pleinement dans les valeurs fondamentales du judaïsme, de visite aux malades et de respect des personnes âgées.

 
     

     
 

 

Le Grand Rabbin de Paris, le Président, les administrateurs et les permanents du Consistoire de Paris ont appris avec une grande joie la naissance de AARON YOEL, petit-fils de Dominique et de Joel Mergui, Président du Consistoire Central.

Ils expriment aux jeunes parents Joyce et Jonathan Mergui, aux grands-parents, et aux arrières grands-parents, le Rabbin Jacob Mergui et Madame, leurs plus chaleureux voeux de Mazal Tov. La Brith Mila s'est déroulée à la synagogue de Montrouge le 23 février, en présence notamment du Grand Rabbin de Paris David Messas, du Président de l'ACIP Dov Zerah et de nombreux Rabbanim et amis. Une très belle cérémonie au cours de laquelle quatre générations de la famille Mergui étaient réunies dans la chaleur et l'émotion, comme symbole fort de l'attachement à la transmission et de la foi dans l'avenir.

 
     

 

S'abonner à la Newsletter


Vous recevez cet e-mail car vous êtes inscrits à la Newsletter du Consistoire de Paris.
Pour vous désinscrire, cliquez ici.