Les fêtes de tichri représentent des occasions uniques de rassemblement autour de la Torah. Considérons comment nos fidèles vivent avec intensité et ferveur ces grandes solennités de début d'année. Partout dans les synagogues, les oratoires, les centres d'étude, c'est par centaines, par milliers qu'ils viennent renouer avec nos belles prières, avec nos Sélihot chantés sur des airs qui émeuvent l'âme. Toute cette ferveur et toute cette piété ne sont possibles que parce que nous vivons ces rendez-vous d'automne dans un esprit de a'hdout, d'unité totale ; et nous savons la valeur de l'unité du am Israël ici-bas qui renvoie à l'unité divine.

Pensons tout particulièrement à cet office de Néïla quand nos synagogues débordent de fidèles, hommes, femmes, enfants. Nous sommes alors tous emplis d'émotions et de larmes pour achever cette journée de jeûne avec la sincère volonté d'améliorer notre conduite devant D. et devant les hommes.
Après ce temps d'introspection et de téchouva sincère, nous entrons dans " le temps de notre joie ". La fête de Soukot nous rappelle que la providence divine nous a toujours protégés dans notre histoire trois fois millénaire.

Au bout de ce chemin de festivités, Simhat Torah constitue le couronnement des fêtes de tichri. Que fait-on à Simhat Torah ? Nous terminons et nous recommençons la lecture du Sefer Torah, et ceci afin de prendre conscience que l'approfondissement de la Torah ne connaît pas de fin. Comme l'enseignent les Pirkey Avot" retourne-la et retourne-la, car tout y est contenu ".

La joie du peuple juif est en effet inséparable de la connaissance de la Torah qui " est notre vie et qui prolonge nos jours ". A travers ce recommencement de la Torah, c'est toute notre existence, toute notre vie qui se régénère, qui prend un sens radicalement nouveau. Nos sages zal nous ont enseigné que la Torah devait être toujours nouvelle à nos yeux, comme si elle nous avait été donnée aujourd'hui, hayom.
Mais qu'est-ce que la Torah sans la transmission à nos enfants ? Comment penser la vie de la synagogue, sans le souffle de nos enfants par qui le monde se maintient selon l'enseignement de nos maîtres ?

Nos enfants sont à la fois nos racines et notre avenir, ils garantissent la pérennité d'Israël. Aussi, à l'occasion de Simhat Torah, nous demandons à tous les parents de venir célébrer cette joie de la Torah, le dimanche 11 octobre 2009 accompagnés de leurs enfants.
Nous espérons que nos synagogues seront pleines de notre belle jeunesse, et qu'elle participera activement aux offices de cette solennité; sans oublier de les faire monter à la Torah conformément à la halakha.

Que par le mérite de cette joie de la Torah et par notre unité intergénérationnelle nous méritions tous, une année de paix, de santé, et de bonheur matériel et spirituel, ici et en Israël !
Que chacun soit inscrit dans le livre de vie, et que nous communautés continuent de prospérer grâce au soutien de chacun.

David Messas

Grand Rabbin de Paris

 
 

 

 

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Sim'hat Torah

C'est la fête de clôture à la fois des solennités de tichri, des fêtes de pèlerinage et du cycle agricole. Chémini Atséret exprime l'allégresse de l'agriculteur au moment de l'engrangement, et la joie du croyant d'appartenir au peuple qui reçut la Torah.

En Israël, Chémini Atséret dure un jour et se nomme aussi Sim'hat Torah.

En diaspora, cette fête de clôture s'étend sur deux jours : Chémini Atséret puis Sim'hat Torah. A cette occasion les fidèles dansent en farandoles joyeuses avec les rouleaux de la Torah.

A Sim'hat Torah, toutes les synagogues du monde achèvent la lecture du rouleau de la Torah et reprennent au commencement.

Sources bibliques, Dinim et lois pratiques

 
     

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