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la paracha de la semaine en français et en hébreu
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20.23
20.29
20.39
20.50
Sortie
22.04
22.09
21.41
21.41
21.24
21.30
21.37
21.47
21.59
La journée du Souvenir des soldats tombés pour
la défense d'Israël et des victimes du terrorisme (Yom Hazikaron) est commémorée le 4 Iyar.
Une
sirène retentit deux fois au cours de Yom Hazikaron. Toute
activité, y compris la circulation, cesse immédiatement.
Les gens sortent de leur voiture, même au milieu des autoroutes,
et observent une minute de silence en mémoire du sacrifice
de ceux qui sont morts en défendant Israël. La première
sirène marque le début de Yom Hazikaron, et la seconde
annonce la récitation publique des prières dans
les cimetières militaires.
La
veille, les sirènes retentiront pendant deux minutes dans
le pays. et, en silence, la nation tout entière se souvient
de sa dette et exprime sa reconnaissance éternelle à
ses fils et à ses filles qui ont donné leur vie
pour que le pays parvienne à l'indépendance et poursuive
son existence. Cette cérémonie est également
dédiée aux victimes du terrorisme.
Peut-être
parce que la plus grande partie de la population israélienne
a des parents ou des amis proches qui ont ainsi perdu la vie,
Yom Hazikaron est largement respectée, à l'exception
de la plupart des Arabes (sauf les Druzes et les Bédouins,
dont beaucoup ont servi dans l'armée) et des Haredim non-sionistes.
Tout au long de la journée (la veille au coucher du soleil,
selon le calendrier lunaire juif) les magasins, restaurants, cinémas,
lieux de divertissement, etc sont fermés par la loi. Radio
et télévision passent des programmes sur les guerres
d'Israël.
Malgré
une forte composante laïque, Il y a une composante religieuse
dans Yom Hazikaron. On lit un yizkor particulier, la prière
"El Male Rahamim" ainsi que le Kadich.
Au
coucher du soleil, Yom Hazikaron cède la place aux festivités
de Yom Haatsmaout, Jour de l'indépendance.
La
journée de Yom Hazikaron est immédiatement suivie
par le jour de l'Indépendance (Yom Haatsmaout),
l'anniversaire de la Proclamation de la création de l'Etat
d'Israël, le 14 mai 1948. Le drapeau d’Israël
est levé lors d’une cérémonie officielle
au Mont Herzl et 12 torches sont allumées.
La
veille du jour de l'Indépendance, les municipalités
organisent des célébrations publiques, les haut-parleurs
diffusent de la musique populaire et les foules descendent dans
la rue pour participer à l'atmosphère de la fête.
Dans la plupart des synagogues ont lieu des offices spéciaux
marquant la renaissance nationale d’Israël, au cours
desquels sont récités les hymnes de louange qui
composent le Hallel. C'est ce jour-là que sont décernés
les Prix Israël de littérature, des arts et des sciences
et qu'a lieu le concours international de Bible organisé
pour la jeunesse juive. Les bases militaires sont ouvertes au
public et l'armée de l'air et la marine procèdent
à des parades militaires.
Un
peu d'histoire...
Motivés
par leur attachement historique à Israël, les juifs
s'efforcèrent, au cours des siècles, de retourner
au pays de leurs ancêtres pour y reconstituer leur Etat.
Tout au long des dernières décennies, ils s'y rendirent
en masse : pionniers, maapilim et défenseurs. Ils y défrichèrent
le désert, firent renaître leur langue, bâtirent
cités et villages et établirent une communauté
en pleine croissance, ayant sa propre vie économique et
culturelle. Ils n'aspiraient qu'à la paix encore qu'ils
aient toujours été prêts à se défendre.
Ils apportèrent les bienfaits du progrès à
tous les habitants du pays. Ils nourrirent toujours l'espoir de
réaliser leur indépendance nationale.
En
1897, inspiré par la vision de l'Etat juif qu'avait eue
Théodore Herzl, le premier congrès sioniste proclama
le droit du peuple juif à la renaissance nationale dans
son propre pays. Ce droit fut reconnu par la Déclaration
Balfour du 2 novembre 1917 et réaffirmé par le mandat
de la Société des nations qui accordait une reconnaissance
internationale formelle des liens du peuple juif avec la terre
d'Israël, ainsi que de son droit d'y reconstituer son foyer
national.
La
Shoah qui anéantit des millions de juifs en Europe, démontra
à nouveau l'urgence de remédier à l'absence
d'une patrie juive par le rétablissement de l'Etat juif
dans le pays d'Israël, qui ouvrirait ses portes à
tous les juifs et conférerait au peuple juif l'égalité
des droits au sein de la famille des nations. Les survivants de
la Shoah en Europe, ainsi que des juifs d'autres pays, revendiquant
leur droit à une vie de dignité, de liberté
et de travail dans la patrie de leurs ancêtres, et sans
se laisser effrayer par les obstacles et la difficulté,
cherchèrent sans relâche à rentrer au pays
d'Israël.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le peuple juif dans le
pays d'Israël contribua pleinement à la lutte menée
par les nations éprises de liberté contre le fléau
nazi. Les sacrifices de ses soldats et l'effort de guerre de ses
travailleurs le qualifiaient pour prendre place à rang
d'égalité parmi les peuples qui fondèrent
l'Organisation des Nations unies.
Le
29 novembre 1947, l'Assemblée générale des
Nations unies adopta une résolution prévoyant la
création d'un Etat juif indépendant dans le pays
d'Israël et invita les habitants du pays à prendre
les mesures nécessaires pour appliquer ce plan.
Ecouter
la Hatikva
(Version instrumentale O'Neill Brothers)
Les
festivités de Yom Haatsmaout
sont
organisées par de nombreuses communautés
partout en France
Renseignez-vous
!
*ACTUALITE CONSISTORIALE
Rencontre avec des députés israéliens à la résidence de l’ambassadeur d’Israël
Le Président du Consistoire, Joël Mergui, a rencontré le 29 avril des députés israéliens à la résidence de l’Ambassadeur d’Israël en France, Yossi Gal, en présence des deux vice-présidents du Crif, Ariel Goldmann et Francis Khalifa. L’entretien a porté sur la alya, les besoins de la communauté juive française et les liens entre la France et Israël.
Le Grand RabbinOlivier Kaufmann, ainsi que le Président Joël Mergui et plusieurs administrateurs, ont participé dimanche soir 27 avril à la commémoration de la Journée nationale du Souvenir de la Déportation au Mémorial de la Shoah, en présence du Secrétaire d’Etat en charge des Anciens Combattants, Kader Arif, du Secrétaire d’Etat en charge des Affaires européennes, Harlem Désir et de la Maire de Paris, Anne Hidalgo. Joël Mergui y a déploré l’absence de la mention même du mot « juif » ou « shoah » dans le discours officiel lu dans les 36.000 communes de France, et ce depuis de nombreuses années, en contradiction avec la pédagogie nécessaire pour enrayer le fléau de l’antisémitisme renaissant.
Commémoration du Yom Hashoah à Nazareth
Le 29 avril au soir, le Consistoire a organisé une cérémonie de commémoration du Yom Hashoah à la mémoire des six millions de juifs exterminés par les bourreaux nazis à la Synagogue de Nazareth, en présence des Grands Rabbins chargés de l’intérim du Grand Rabbinat de France, Michel Gugenheim et Olivier Kaufmann, du Président du Consistoire, Joël Mergui, de l’Ambassadeur d’Israël en France, Yossi Gal, de la Maire de Paris, Anne Hidalgo, des autorités religieuses, civiles et militaires, ainsi que de nombreuses personnalités politiques et communautaires.
Les Grands Rabbins Michel Gugenheim et Olivier Kaufmann, ainsi que le Président Joël Mergui et plusieurs administrateurs, ont participé dimanche soir à la cérémonie d'ouverture de la lecture des noms en présence du Ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, et de nombreuses personnalités, qui s'est poursuivie jusqu'à lundi soir au Mémorial de la Shoah. Lundi matin, le Consistoire a organisé une cérémonie religieuse, toujours au Mémorial. La lecture du Kaddich et de El Malé Rahamim a été assurée par le Rabbin Mevorah Zerbib. Deux minutes de silence ont été respectées au moment précis où retentissaient les sirènes en Israël.
Yom Hashoah au Mémorial de la Déportation à Roglit (Israël)
Anne-Marie Boubli, administratrice du Consistoire, a représenté le Président Joël Mergui le 28 avril à Roglit en Israël, devant le mur en pierre de taille où sont inscrits les 80.000 noms de déportés juifs de France, à l’occasion de la cérémonie particulièrement émouvante de Yom Hashoah, organisée par l’association des fils et filles de déportés juifs de France, en présence de l’Ambassadeur de France en Israël, Patrick Maisonnave, des Consuls de Jérusalem, Hervé Magro, de Tel Aviv, Patrice Matton et de Haïfa, Gilles Courrelongue, ainsi que d’Arno Klarsfeld.
*VIE COMMUNAUTAIRE
De nombreuses cérémonies
ont eu lieu
dans la plupart
des Communautés
de France
Nancy
Devant une assistance nombreuse, le Docteur Alain Lefebvre Président de la Communauté juive de Nancy et le Grand Rabbin Daniel Dahan se sont exprimés avant la récitation des prières de El Malé Rahamin et du Kaddich, au cimetière de Préville.
Clermont Ferrand
A Clermont-Ferrand, la cérémonie de commémoration de la déportation s'est déroulée pour la première fois en la synagogue restaurée Beit Yacov, en présence du Préfet, Michel Fuzeau, du Ministre et député européen, Brice Hortefeux, du Maire, Olivier Bianchi récemment élu, du Président du Conseil général, Jean-Yves Gouttebel, du Président du Conseil régional, René Souchon et de Monseigneur Simon.
Une équipe Hazac dirigée par Brice Eliahou Barnier s'est rendue le chabbat qui a suivi Pessah à Angers. Le nombre de participants aux repas de chabbat était beaucoup plus élevé que les fois précédentes, ce qui démontre l'importance de ces missions dont le but est de réunir et de faire vivre les petites communautés. Nous tenons à remercier le Professeur Alfred Sabbah, président de la communauté, pour tous les efforts qu'il consacre à sa communauté.
*CULTURE
"O Jérusalem", de Dominique Lapierre et Larry Collins
30 millions de lecteurs. 28 éditions internationales. Un grand film en préparation. O Jérusalem Mai 1948. Les Anglais quittent la Palestine. La Ville sainte est à feu et à sang. Le conflit israélo-arabe commence et ne s'éteindra plus. Un formidable récit historique débordant d'aventures, de drames, d'amour, d'héroïsme et de secrets révélés. Un livre clé à lire ou à relire !.
"Comprendre l'état d'Israël , Idéologie, religion et société" de Yakov Rabkin
Comme il fait régulièrement la "Une" des journaux, l'État d'Israël nous semble familier : une démocratie à l'occidentale armée jusqu'aux dents au cœur d'un Proche-Orient hostile, protégé par les Etats-Unis et opprimant le peuple palestinien. Mais qu'en est-il vraiment ? Comprendre l'État d'Israël et ses fondements, voilà ce à quoi nous invite l'historien Yakov Rabkin, en remontant aux origines du sionisme, socle idéologique sur lequel repose ce pays.