13 novembre 2008 - 15 'Hechvan 5769  
 
 
:: Les défis de Barack Obama
par Joël Mergui

 
 

Tous les observateurs politiques ont mis l’accent à raison sur le fait que les défis qui attendent le nouveau président américain Barack Obama sont écrasants. L’un de ces défis concerne en particulier la politique que la nouvelle administration démocrate compte instaurer désormais au Proche Orient. Peut-être n’est-il pas inutile de rappeler à cet égard quelques points de repères :

1 : Aucun président américain n’aura été aussi attentif à la sécurité de l’Etat d’Israël et à ses intérêts primordiaux autant que George W.Bush.

2 : Tous les experts de la scène politique américaine insistent sur le fait que plus de 70% des juifs aux Etats-Unis auront voté pour Obama, conformément d’ailleurs à une tradition qui veut que le vote juif a toujours été, outre Atlantique, plutôt favorable aux démocrates. Cela donne à penser au moins que la politique que mènera au Proche Orient le nouveau président prendra en compte les grands intérêts stratégiques de l’Etat d’Israël. Au demeurant, le choix qu’il a fait de certains de ses collaborateurs les plus proches à la Maison Blanche laisse à penser qu’il n’abandonnera pas Israël singulièrement face aux menaces proférées par l’Iran.

3 : Nombre d’Israéliens sont convaincus aujourd’hui que la politique de négociations qu’Obama compte instaurer avec l’Iran n’est pas irréaliste, compte tenu du fait que nul ne peut prévoir aujourd’hui sur quoi – sur quel cataclysme général - pourrait déboucher une guerre préventive contre les ayatollah de Téhéran.

4 : Il est également important de noter que les nouveaux dirigeants américains vont se trouver face aux nouveaux leaders que l’Etat d’Israël va se donner, le 20 février prochain, au lendemain des élections législatives. La période Bush-Olmert appartiendra au passé.

5 : Quelques leaders juifs aux Etats-Unis ont été désolés de constater qu’Obama n’a jamais évoqué dans l’un de ses discours la Shoah, même s’il lui est arrivé de déclarer que le combat d’Israël est celui-là même qui a marqué sa propre histoire : passer de l’esclavage à la liberté.

Formulons pour notre part l’espoir que la nouvelle administration américaine saura trouver la formule qui fera enfin avancer le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens. Souhaitons que ceux-ci ne donneront pas à nouveau raison à celui qui fut un des grands diplomates d’Israël, Abba Eban quand il disait : « Les Palestiniens n’ont jamais raté une occasion de rater une occasion »

 
     
 
:: Un enseignement
par Pinhas Hacohen Péli
 
 

L’épreuve d’Abraham - Parachat Vayéra


Le regretté Léon Askénazi (Manitou) écrit , dans son livre posthume « Leçons sur le Torah » à propos de cette péricope : « Comme le confirme le Talmud, chacun des trois patriarches a été mis à l’épreuve, et cela, faut-il le préciser, dans l’ordre de sa vertu propre : Abraham fut le juste de la vertu de charité (hessed), Isaac celui de la justice stricte (Din) et Jacob celui de la vérité morale (Emet) de l’unité des valeurs. Ainsi les neuf premières épreuves d’Abraham répondaient à une question précise : Est-il le juste de la charité ? Et Abraham les a toutes surmontées. Toutefois, Abraham n’est pas le juste d’une vertu de charité coupée de l’unité des valeurs. Il est la première étape d’un engendrement d’identité qui mène à Israël. Il doit donc faire la preuve qu’il est capable aussi de se mesurer au critère de la rigueur absolue. C’est ce que confirmera le verset : « Maintenant je sais que tu es craignant Dieu ».


Retrouvez la paracha de la semaine en français et en hébreu sur Sefarim.fr à l'adresse suivante:

Pentateuque Génèse ch. 18, v. 1, (Vayéra)

 
     
 
:: La vie de L'ACIP
 
     
 

Rencontre avec Mme Alliot Marie au commissariat central du 19ème arrondissement

Le Ministre de l'Intérieur Mme Alliot-Marie s'est rendue le 3 novembre dans le commissariat du 19ème arrondissement, accompagnée du Président du Consistoire Central de France Joël Mergui, du Président du Crif Richard Prasquier, de Daniel Sandler, Directeur des Communautés, d’André Elkaim, Président de la Communauté Henri Murger du 19ème arrondissement, et quelques responsables de la communauté Juive afin de faire le point et un premier bilan sur l’action menée par la police depuis les incidents de ces derniers mois dans cet arrondissement.

Monsieur Michel Gaudin, Préfet de Police – MM. Roger Madec Maire du 19e arrondissement et George Sarre, chargé des questions de sécurité auprès du Maire de Paris ont pris part à cette rencontre au cours de laquelle le Préfet a annoncé la mise en place, entre autres, d’un dispositif de caméras dans le 19ème, d’un téléphone vert et la mise à disposition d’une médiatrice. »

 
     
 

Cérémonie en mémoire des morts pour la France

Comme chaque année, à la veille de la commémoration nationale de l’Armistice du 11 novembre 1918, s’est déroulée le jeudi 6 novembre, en la synagogue du Quartier Latin, la cérémonie traditionnelle à la Mémoire des Morts pour la France, organisée conjointement avec le Secrétariat d’Etat des Anciens Combattants, en présence du Représentant du Président de la République, des autorités civiles, et des élus dont Liliane Capelle Représentant le Maire de Paris, Jean Tibéri Maire du 5ème et d’un grand nombre d’officiers supérieurs, ainsi que de nombreux Présidents d’Associations de Combattants et de Résistants.

Après l’entrée des porte-drapeaux, Jacques Hubert Gahnassia, Président de la communauté de Vauquelin, rappela en quelques mots ce que fut l’épisode héroïque au cours duquel des milliers de Juifs se battirent au nom de la France contre l’ennemi outre Rhin.

Puis après l’allumage traditionnel des six bougies, ce fut au tour du Président des Consistoires Joël Mergui a rendre un vibrant hommage aux soldats Juifs des deux guerres, qui se battirent jusqu’au sacrifice de leur vie pour leur patrie, en ajoutant : « qu’on ne pouvait pas parler de la Grande Guerre, sans évoquer la 2ème Guerre mondiale et ainsi en honorant les victimes, réfléchir aux leçons de l’Histoire et à la nécessité de rester vigilant. »

A sa suite le Grand Rabbin de Paris David Messas souligna le fait : « Que défendre les valeurs de la France était un devoir religieux, que le devoir de Mémoire était un devoir religieux, et que la Torah insistait sur ce thème : Souviens toi, tu n’as pas le droit d’oublier… Pour ne pas oublier, il faut célébrer ».

Au cours de cette belle cérémonie patriotique, le ministre-officiant Philippe Darmon conduisit les prières d’usage pour les Morts, et au rabbin Meyer Malka, Aumônier de la Marine, fut confié la prière pour la République française.
Le chœur de la synagogue placée sous la responsabilité de Jean-Marc Thoron accompagna les temps forts de cette cérémonie qui se clôtura par « le chant des marais ».

 
 

 

11 Novembre à Douaumont, 90ème Anniversaire de l’Armistice

Le Président Joël Mergui, le 11 novembre, a assisté aux Commémorations Nationales à Douaumont. Le Président de la République et Président de l’Union européenne était entouré des plus hauts représentants des gouvernements venus d’Angleterre, d’Allemagne, du Luxembourg, etc…Cette réunion symbolisait la volonté de paix de pays qui se sont engagés depuis quelques décennies dans une volonté de paix concrétisée par la construction de l’Europe, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et l’Organisation des Nations Unies. Nicolas Sarkozy est également allé se recueillir dans un cimetière allemand, « au nom de l’amitié » entre les deux pays. Le Président Joël Mergui s’est recueilli en compagnie du rabbin Haïm Korsia, aumônier général des armées et de Richard Prasquier, Président du CRIF, devant le mémorial des soldats juifs morts pour la France érigé il y a 70 ans, en juin 1938, quelques mois avant la Nuit de Cristal !

Les chiffres de la guerre

Du seul côté des Alliés durant la Guerre 14-18, il y a eu 42 millions d’hommes mobilisés et plus de 12 millions de morts En 1914, il y avait 190 000 juifs en France, 40 000 furent des combattants, 8 000 sont tombés au champ d’honneur auxquels il faut rajouter 13 000 juifs français d’Algérie dont 2 800 sont morts. Le Président Poincaré a assisté en 1916 à un office en la Grande Synagogue de la Victoire à la mémoire des combattants juifs morts au champ d’honneur. Nombre de ces combattants de la Première Guerre furent arrêtés et déportés durant la Seconde Guerre Mondiale. La France de Vichy a refusé à ces citoyens juifs de rester leur patrie. On comptait aussi 650 000 juifs russes enrôlés dont 100 000 furent tués. Enfin il y avait sous l’uniforme allemand 100 000 juifs.

 
     
 

Communiqué de presse : La nuit de cristal

Le Consistoire Central, Union des communautés juives de France rappelle que le 9 novembre 1938 à 23h00, voici soixante-dix ans exactement, le pouvoir nazi donne l’ordre d’incendier toutes les synagogues d’Allemagne. Tout au long de ce que l’on va appeler la « Nuit de Cristal », près de 300 lieux de culte sont livrés aux flammes et des milliers de rouleaux de la Torah détruits. Parallèlement, des violences innombrables sont perpétrées contre les personnes et les biens des civils juifs, tant en Allemagne que dans les territoires récemment annexés d’Autriche et des Sudètes. On compte, en quelques heures, près de cent morts et des milliers de blessés. Allant jusqu’au bout de leur cynisme, les nazis jettent des dizaines de milliers de juifs dans des camps de concentration pour « trouble de l’ordre public » et imposent à la communauté juive une amende collective d’un milliard de Reichsmarks.

Cette nuit de folie, de haine, de barbarie, marque le début de la Shoah : d’un génocide qui allait frapper le judaïsme européen tout entier. En Allemagne, une partie de la population participe aux violences et aux pillages. Le reste se tait. A l’étranger, et notamment dans les pays démocratiques occidentaux, les protestations sont de courte durée. Aucun pays ne se déclare prêt à accueillir d’éventuels réfugiés juifs allemands, autrichiens ou tchèques. Violant la lettre et l’esprit du mandat qui lui a été confié par la Société des Nations en 1922, la Grande-Bretagne ferme le Foyer national juif de Palestine à toute immigration. Les nazis prennent acte de ces lâchetés ou de ces trahisons et en concluent qu’ils peuvent mettre en application l’assassinat systématique de toutes les communautés juives que le destin placera dans leurs mains.

Il n’est pas indifférent que la Nuit de Cristal ait culminé avec la destruction des synagogues. Par ce geste, le pouvoir hitlérien révélait la vraie nature de son antisémitisme : non pas seulement un racisme ou une xénophobie ordinaires, dirigés contre une minorité considérée comme « différente », mais bien une attaque frontale contre le peuple de la Torah, porteur et transmetteur du Décalogue, source d’une loi morale universelle.

Commémorer la Nuit de Cristal, c’est d’abord, pour le Consistoire central, réaffirmer son engagement à défendre et développer, l’identité juive, le judaïsme et les synagogues de France, devenues par le drame de l’histoire, les plus nombreuses d’Europe. C’est aussi, au nom de ce qui est désormais la principale communauté juive de l’Union européenne, appeler à la vigilance ou à la mobilisation active contre toutes les formes d’antisémitisme.

Est-il concevable que soixante-dix ans après le pogrom du 9 novembre 1938, un pays qui appelle à la destruction d’Israël et fait du négationnisme une doctrine d’Etat puisse être traité comme un membre normal de la communauté internationale ? Est-il concevable que les actes de violences qui se multiplient à nouveau à l’encontre de citoyens juifs soient trop souvent minimisés, quel que soit le contexte dans lequel ils se produisent ?

 
     
 
Villiers-le-Bel : Intronisation du nouveau rabbin Mickael COHEN

Lundi 10 novembre, en présence du Grand rabbin de Paris David Messas, du Président du Consistoire Central et du Consistoire de Paris Joël Mergui, du Rabbin Nissim SULTAN, du Maire d’Arnouville Monsieur Aumas accompagné de son 1er adjoint, et du Maire de Villiers le Bel Monsieur Vaillant, le Président de la communauté de Villiers le Bel, Monsieur Marc Mazouz a organisé une cérémonie d’intronisation du nouveau rabbin Mikael Cohen.

La soirée a débuté par un discours de Monsieur Marc Mazouz sur la communauté de Villiers le Bel et la place qu’elle occupe dans la région. Les Maires sont intervenus pour mettre en avant les relations excellentes que la communauté entretient avec les élus locaux, et l’image de marque de qualité que cela apporte à la ville.

Le Président Marc Mazouz a poursuivi son allocution avec la présentation du nouveau rabbin Mickaël Cohen aux personnalités présentes ainsi qu’à l’ensemble de la kéhila, en rendant hommage au travail de son prédécesseur le rabbin Nissim Sultan.

Le Grand Rabbin David Messas fit un discours élogieux sur la communauté de Villiers le Bel et son nouveau rabbin et le bénit pour son intronisation.

L’intervention du rabbin Nissim Sultan pour passer le relais à son successeur fut empreinte d’émotion et d’amitié. Le rabbin Mickaël Cohen a chaleureusement remercié la communauté et prononcé son premier dvar torah en tant que rabbin de Villiers le Bel.
Joël Mergui, Président des Consistoires, a conclu la soirée par un discours mettant en évidence l’extraordinaire réussite de cette manifestation, tant par la qualité des intervenants, que par le déroulement et la chaleur de la kéhila.

Après ces interventions, des chants et danses ont accompagné les sefarim avant de les déposer dans le Hekhal.
Plus de 300 personnes ont pu ainsi assister à cette cérémonie animée par David Mequies, suivie d’un buffet dinatoire convivial qui a permis de prolonger les échanges jusqu’à plus d’une heure du matin.

Le blog de la communauté : www.haeda.org

 

 
 

165e anniversaire du Bnai Brith

Le Président Joël MERGUI a participé le 6 novembre 2008 au dîner organisé par le Bnai Brith à l’Hôtel de Ville de Paris, en présence de son président international Moishe Smith, son vice président européen Ralph Hofmann, son président français Jacques Jacubert pour fêter un quadruple anniversaire :

- 165 ans à New-York

- 75 ans de présence en France

- 60 ans de la renaissance de l’Etat d’Israël

- 60 ans de la déclaration universelle des Droits de l’Homme

La plus vieille association humaniste juive a décerné son 5ème prix des Droits de l’Homme à 3 hommes de grand courage, dans les 3 catégories suivantes :

- l’éducation pour Alain Morvan et son combat contre le négationnisme

- la communication pour Philippe Val et son engagement pour la liberté d’expression

- la politique pour François Zimeray et son interventionnisme dans le monde entier.

Cette manifestation a permis de mieux faire connaître les combats et engagements du B’nai B’rith dans le domaine des droits de l’homme, de la solidarité, du soutien à Israël et aux valeurs universelles du judaïsme. Ce dîner s’est tenu sous la Présidence de Bertrand DELANOE, Maire de Paris, et de nombreux représentants, notamment Daniel SHEK, Ambassadeur d’Israël.



© Erez Lichtfeld

 

 

 

 

 

 

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Réservations au Consistoire de Paris Tél. 01 40 82 26 33
(Chèque à l'ordre de FSJU Victoire)

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:: L'Agenda

 
12/11 - Fontenay-aux-Roses
    Cycle de conférences Jacques Taïeb
 
15/11 - Nazareth
    Mélavé Malka avec Ouriel Elbilia
 
du 18/11 au 20/11 - Séminaire Israélite de France
    Séminaire : La Taharat Hamichpaha
 
22/11 - Nogent sur Marne
    Conférence : Les actions du Centre Simon Wiesenthal
 
22/11 - Meaux
    Chabbat communautaire
     
 
:: Lu dans la Presse
 
 
 Les yeux sur la Shoah  
 

Sous le titre « Les yeux sur la Shoah », le journal Le Monde daté du 12 novembre 2008, dresse le portrait d’un ancien photographe du Dauphiné Libéré, Guillaume Ribot, qui, depuis qu’il a découvert les camps de concentration en accompagnant des lycéens en Pologne, consacre désormais l’essentiel de son travail à la Shoah. Le journal rappelle que cela fait cinq ans qu’il sillonne l’Ukraine au côté du Père Patrick Desbois, ce prêtre parti sur les traces de la « Shoah par balles ».
Le Monde écrit notamment : « Mais qu’et-ce qui pousse donc un jeune photographe grenoblois, ayant débuté dans le photojournalisme, issu d’une famille mi-protestante,mi-catholique, à consacrer depuis une décennie l’essentiel de son œuvre à la Shoah ? Le processus s’est enclenché quand Le Dauphiné Libéré l’a envoyé couvrir une visite de lycéens en Pologne. Comment se contenter simplement d’aller voir ? Et que répondre à ceux qui vous demandent : Alors, Auschwitz, c’était bien ? Un vrai trouble s’est installé en moi »(…) Exaspéré par ses contemporains qui estiment que l’on parle trop de la Shoah, lui considère que l’on n’en parle jamais assez ».


 
     
 
Hanna se souvient de la Nuit de Cristal
 
 


Le Figaro daté du 11 novembre a retrouvé près de Berlin Hanna Klopstock, aujourd’hui âgée de 84 ans et qui raconte ce que fut sa Nuit de Cristal. Le journal écrit : « Le verbe et le souvenir sont précis; sa parole sans fioriture… Un père ingénieur, une mère au foyer, un frère de 16 ans. En novembre 1938, la jeune fille est une adolescente juive presque comme les autres. Les temps sont durs. Les insultes légion, et les lieux publics, à commencer par les écoles, sont devenus infréquentables pour les juifs.(…) »
Le journal poursuit : « C’est la France et la famille d’Edouard de Rothschild qui sauveront Hanna. En Allemagne, ni la société ni les églises ne protestent. Mais en Europe, le retentissement de la Nuit de Cristal est considérable. Depuis Paris, un comité de sauvegarde se met sur pied, avec l’espoir de faire venir 3.000 enfants juifs allemands. Hanna est l’un d’entre eux. Elle débarque donc, prise sous l’aile de Rothschild…. « La France n’est pas un pays antisémite : c’est tout ce que je peux dire » tranche Hanna Klopstock du plat de la main »

 
     
 
Obama Cryptomusulman ?
 
 

L’hebdomadaire Courrier International publie un extrait d’un article du journal marocain El Massa qui écrit : « Au Maroc, certains intellectuels croient dur comme fer qu’Obama est en fait un musulman ou plutôt, pour être précis, un crypto musulman qui fait le signe de la croix en public, mais invoque le nom d’Allah en privé.

Ces éminences croient – à l’instar de l’aile la plus radicale du spectre politique américain, mais pour des raisons différentes – que le fait que Barack Hussein Obama soit le fils d’un immigré kenyan musulman, qu’il ait tenu à garder son deuxième prénom, qu’il n’ait jamais renié explicitement son ancien pasteur, un grand défenseur des Palestiniens, et enfin qu’il s’apprête à ouvrir des négociations avec l’Iran d’Ahmadinejad représente des preuves suffisantes de son islamité cachée ».

 
     
 
:: Culture

 
   
 

Exposition

"LA NUIT DE CRISTAL"

 
 

A l'occasion du 70e anniversaire de la « Nuit de Cristal », le Mémorial de la Shoah a choisi de revenir sur cette date centrale, la nuit du 9 au 10 novembre 1938, qui marque une étape dans la politique nazie en matière de violence et de persécutions antisémites.

Après l’échec de la Conférence d’Évian (juillet 1938) et la signature des Accords de Munich (septembre 1938), les nazis se sentent libres d’agir. Aussi, du 9 au 10 novembre 1938 en Allemagne et en Autriche se déroule un pogrom durant lequel 267 synagogues sont pillées et incendiées, 7 500 magasins sont pillés, leurs vitres brisées, d’où le nom donné par la populatio allemande de « Nuit de Cristal ». Près d’une centaine de Juifs sont assassinés, et des centaines d’autres blessés. Environ 30 000 Juifs sont arrêtés dont 11 000 sont internés à Dachau, et près de 10 000 à Buchenwald.

Cette terreur, organisée par le pouvoir, est présentée comme une explosion spontanée de violence populaire en réaction à l’assassinat à Paris, le 7 novembre 1938, du conseiller d’Ambassade allemand E. vom Rath, par un Juif polonais réfugié d’Allemagne, H. Grynszpan.
En provoquant cette manifestation de violence antisémite, les nazis veulent accélérer l’émigration des Juifs, jugée trop lente en dépit de la politique de persécution mise en oeuvre depuis février 1933.

Lorsque les Juifs décident de quitter l’Autriche et l’Allemagne, nombre d’entre eux ne trouvent pas de pays d’accueil, et ce, malgré l’émotion et les condamnations de l’opinion publique provoquées par la « Nuit de Cristal » dans le monde entier. Bientôt, avec le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, tous les Juifs d’Europe connaîtront le même sort.

 
  Du 9 novembre 2008 au 22 mars 2009
Exposition niveau 1 - Entrée libre

Tous les jours sauf le samedi de 10h à 18h, le jeudi jusqu’à 22h

Mémorial de la Shoah
17, rue Geoffroy-l'Asnier - 75004 Paris
 
 

 

 
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