15 mai 2009 - 21 iyar 5769  
 

 

 

A cette occasion, le Consistoire Central et le Consistoire de Paris représentés par le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim, le Grand Rabbin de Paris David Messas, le Président Joël Mergui ainsi qu'une délégation des différents Consistoires seront présents à Jérusalem du 18 au 23 mai prochain.

Yom Yeroushalayim est une commémoration annuelle célébrée annuellement à la date hébraïque du 28 Iyar, par les Juifs laïques et religieux, en Israël et dans la diaspora juive, à l’exception de la majorité des Juifs ultra-orthodoxes qui ne célèbrent pas ce jour.
Cette journée célèbre la réunification de la ville de Jérusalem après la conquête de Jérusalem-Est par Tsahal au cours de la guerre des six jours en 1967.
Le plan de partage de la Palestine de 1947 prévoyait deux États indépendants, l’un juif et l’autre arabe, avec un troisième État de Jérusalem sous contrôle international. L’attaque arabe contre l’État d’Israël proclamée en 1948 conduisit à la guerre israélo-arabe de 1948 qui s’achève sur les accords d’armistice israélo-arabes de 1949 et un partage de la ville de Jérusalem suivant la ligne de front, entre sa partie orientale (dont la vieille ville) sous contrôle jordanien et la partie occidentale sous contrôle israélien.

Pendant 19 ans, la vielle ville de Jérusalem est restée sous autorité jordanienne qui y profane synagogues, cimetières et tous les sites juifs. La présence juive fut interdite y compris sur les lieux saints du judaïsme. Des profanations de synagogues et de cimetières y ont été rapportées également.

Lorsque Tsahal conquiert Jérusalem-Est à l’issue des combats de la guerre de 1967 (le 28 Iyar 5727), Israël déclare officiellement « Jérusalem réunifiée et capitale éternelle et indivisible du peuple juif ». Le cessez-le-feu est décrété le 11 juin 1967. La Knesset reçoit la proposition de loi gouvernementale sur l’administration de Jérusalem dès le 27 juin.

Le 12 mai 1968, le gouvernement israélien proclame le 28 Iyar comme un jour férié en tant que "Yom Yeroushalayim". Le 23 mars 1998, la Knesset décide de faire de ce jour une fête nationale. La communauté juive la commémore comme la "libération" de la vieille ville et de ses lieux saints.

Comme pour Yom Ha’atzmaout, le Grand Rabbinat d’Israël a décrété que chaque année, Yom Yeroushalayim devrait être célébré dans la joie, notamment par des prières et coutumes religieuses particulières.

Yerushalayim la juive

C’est en 1004 avant J.-C. que le roi David, qui a rallié toutes les tribus d’Israël, conquière Jérusalem — et s’empare de la forteresse de Sion, renommée "cité de David".

"La construction d’un palais royal et l’installation de l’Arche sainte à Jérusalem la consacrent - comme capitale politique et religieuse du royaume de David", note Mireille Hadas-Lebel dans son étude sur "Le peuple hébreu" [Découvertes Gallimard, Paris, 1997].

Le judaïsme, religion nomade, dont l’histoire comme avec Abraham il y a quatre mille ans, devient une religion sédentaire. Jérusalem, aussi appelée Sion, devient le centre religieux unique du peuple hébreu. La Bible y situe le sacrifice d’Abraham, le venue du Messie, l’annonce de l’Apocalypse. "Dieu est en Jérusalem, elle ne peut chanceler", disent les Psaumes.

Salomon [-968, -928], qui succède à David, est le bâtisseur du "Temple de Jérusalem", la "Maison du Seigneur", construit sur le mont Moriah, à côté du palais royal. La construction, étalée sur sept ans, s’achève en —957.

Quatre siècles plus tard, en —597 puis en —586, le roi de Babylone, Nabuchodonosor, assiège Jérusalem, met le feu au Temple, au palais royal et à toute la ville. Il emmène en captivité à Babylone une partie de la, population [Judéens]. Des prophètes — Isaïe, Jérémie, Ezéchiel — entretiennent l’espérance du retour et de la renaissance de Jérusalem.

En —539, le roi des Perses, Cyrus, s’empare de Babylone : il autorise le retour des Judéens exilés et la reconstruction du Temple. L’édifice est inauguré en —565. La conquête de l’empire Perse par Alexandre, venu de Macédoine, en —332, n’a pas d’incidence sur le statut de Jérusalem et la liberté de religions des Juifs. L’occupation romaine, de Pompée puis de Jules César, se manifestera, elle aussi, par des mesures favorables pour les Juifs — "peuple ami et allié du peuple romain".

Après la mort de César (-44), Hérode fait édifier dans la ville haute un grand palais fortifié et reconstruire le Temple dont la construction lui paraît trop modeste. "Hérode, raconte Mireille Hadas-Lebel, aménage la plus vaste esplanade du monde antique (deux fois plus étendue que le forum que Trajan fera édifier à Rome). La vaste cour du Temple est ouverte à tous, étrangers compris mais l’entrée dans l’enceinte sacrée, qui nécessite une purification particulière, n’est permise qu’aux israélites en état de pureté. Dans l’édifice lui-même, la tripartition du Temple de Salomon est maintenue.

Il est rebâti de marbre blanc rehaussé d’or et neuf de ses portes sont revêtues d’or et d’argent aux frais de certains riches fidèles. Au soleil levant, son aspect éblouit la vue;

"Il apparaissait de loin comme une montagne enneigée car là où il n’était pas couvert d’or, il éclatait de blancheur".

Ce second Temple ne survivra pas à la révolte juive contre l’occupation romaine. Assiégée, Jérusalem est engloutie, en 70, par l’assaut des troupes romaines : le Temple est incendié, les soldats "se répandent dans les ruelles, brûlant, massacrant et pillant sur leur passage", commente Mireille Hadas-Lebel qui ajoute : "Titus ordonne de détruire la ville de fond en comble et bientôt plus rien ne laisse imaginer l’ancienne ampleur de Jérusalem".
Le Temple ne sera jamais reconstruit. La ville est rebaptisée Aelia Capitolina. En 135, Hadrien interdit aux juifs de résider à Jérusalem; il délaisse le nom de Judée et baptise la nouvelle province romane Palaestina (du grec Philistie, qui désigne un territoire plus large).

 

L’esplanade du Temple et le mur des Lamentations

Pendant dix-huit siècles, le judaïsme redevient religion de l’exil, attachée à la Loi et à la synagogue. Même détruite, Jérusalem reste "le nombril du monde", la ville sainte dont les Juifs en diaspora espèrent la reconstruction dans toutes les prières. La parole "L’an prochain à Jérusalem" exprime l’espérance de retour des émigrés juifs.

Le projet sioniste, à la fin du XIXe siècle, permet de restaurer le lien concret entre la diaspora et une Terre promise (Israël) et une ville sainte unique, Jérusalem. Du Temple d’Hérode, il ne reste qu’une partie du mur occidental, connue sous le nom de "mur des Lamentations" — le seul endroit de la ville où, sous la domination romaine, les Juifs ont le droit de venir pleurer un jour par an. L’esplanade du Temple est devenue, après la conquête arabe de 638, l’esplanade des Mosquées.

A la création d’Israël, en 1948, Jérusalem est coupée en deux, la Vieille Ville étant intégrée à la Jordanie. Malgré l’accord signé entre les deux gouvernements, les juifs n’ont pas accès au mur des Lamentations. La partie arabe de la ville est annexée par Israël lors du conflit israélo-arabe de 1967. Au lendemain du conflit, Jérusalem est proclamée capitale de l’Etat d’Israël. "Nous sommes revenus au plus saint de nos lieux saints et nous ne nous en séparerons jamais", déclare alors le général Moshe Dayan, le vainqueur d’une "guerre de six jours".

 

Lieux saints et souveraineté

La souveraineté sur les Lieux saints est, aujourd’hui, l’objet d’une discorde entre israéliens et palestiniens qui veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de leur futur Etat. Elle oppose, dit Henri Tincq, dans "le Monde"[13.01.2001], "des pierres sacrées et des hommes". Remarquant que ce n’est que depuis 1967 que "les juifs religieux et la droite israélienne font de la souveraineté temporelle sur le Temple […] la garantie de l’indivisibilité mythique de Jérusalem et de l’éternité de l’Etat d’Israël", il définit ainsi la revendication juive :
"Pour les juifs, qui ne peuvent plus en vénérer que le soutènement occidental (le mur des Lamentations), le Temple est le signe le plus visible de la présence de Dieu au milieu de son peuple, le symbole de la permanence de l’histoire juive à travers ses exodes et ses exils, l’aboutissement de toutes les utopies et de l’aventure messianique. Jérusalem est le lieu unique de la rédemption promise, et nombreux sont ceux qui viennent se faire enterrer face à la Vieille Ville. Toute la théologie juive est ainsi fondée sur cette centralité du Temple, sans comparaison avec l’universalité chrétienne, qui a propulsé des missionnaires au bout du monde et érigé des villes-sanctuaires à Alexandrie, Rome, Constantinople ou Moscou."

Pour l’écrivain Elie Wiesel ("Le Monde",18/01/01), les Palestiniens ne peuvent faire de la Vieille Ville de Jérusalem leur capitale ; cette exigence, si elle était satisfaite, dit-il, priverait "le peuple juif de sa légitimité sur la cité de David et son droit sur son passé historique".
"Que les musulmans tiennent à conserver un lien privilégié avec cette ville à nulle autre pareille, on peut le comprendre. Bien que son nom ne figure point dans le Coran, elle est la troisième cité sainte de leur religion. Mais pour les juifs, elle reste la première. Mieux : elle est la seule. Pourquoi les palestiniens ne seraient-ils pas satisfaits de garder le contrôle de leurs lieux saints, comme les chrétiens auraient droit au contrôle des leurs ?"

 

Repères historiques

Vers 2000 avant J.C.: selon la Bible, Abraham part sur ordre de Dieu vers la Terre promise qu'Il lui a désignée, et qui s'étend entre la mer Morte et la Méditerranée; toujours selon la même source, c'est sur le rocher qui culmine au sommet de ce qu'on appellera ensuite le mont du Temple ou le Haram qu'Abraham est prêt à sacrifier à Dieu son fils Isaac.

Vers 1200 avant J.C.: Moïse reçoit de Dieu les Tables de la Loi sur le mont Sinaï.

Vers 953 avant J.C.: achèvement du premier Temple par le roi Salomon.

Vers 587 avant J.C.: destruction du premier Temple par Nabuchodonosor.

515 avant J.C.: achèvement du second Temple.

De 19 avant J.C. à 64 après J.C.: reconstruction du second Temple sous Hérode le Grand; le chantier est si important que certains considèrent qu'il a en réalité produit un troisième Temple.

70 : destruction du second Temple.

132 - 134 : hypothèse de la construction des rudiments d'un nouveau Temple, qui aurait donc été de facto le quatrième.

632 : mort du prophète Mahomet; selon la tradition musulmane, c'est depuis le rocher de l'esplanade qu'il monta au Ciel, après un voyage mystique depuis La Mecque.

638 : le calife Omar prend Jérusalem et fait construire une première mosquée.

691-92 : construction du Dôme du Rocher.

1099 - 1187 : les Croisés occupent Jérusalem.

1187 - début du XVIe siècle : la dynastie des Ayyubides, et surtout les Mamelouks (à partir de 1250) donnent à l'esplanade des Mosquées son visage actuel, et en particulier à la mosquée Al-Aqsa.

1917 : début du mandat britannique sur Jérusalem.

1948 : à l'issue de la première guerre israélo-arabe, Jérusalem-Ouest est annexée par Israël et Jérusalem-Est, qui abrite la vieille ville, passe sous administration jordanienne.

1967 : Israël s'empare de Jérusalem-Est.

Selon les croyances juives, la construction de troisième Temple sera l'œuvre du Messie dont les Juifs attendent l'avènement.

 

 
 

Inauguration du parc “Jacob Kaplan” à Lyon

Cette inauguration a eu lieu lors du voyage à Lyon du Président du Consistoire Central Joël Mergui et du grand rabbin de France Gilles Bernheim, les 6 et 7 mai, en présence de nombreux élus, des enfants et petits enfants de Jacob Kaplan, du grand rabbin de Rhône-Alpes et de Marcel Dreyfuss, Président du Consistoire régional de Rhône-Alpes et vice-Président du Consistoire Central. Au cours de son allocution, le Président du Consistoire a déclaré qu’en tant que juif séfarade, il était particulièrement reconnaissant au grand rabbin Kaplan des efforts fournis sans relâche dans l’accueil qui avait été le sien à l’époque comme grand rabbin de France des juifs venus d’Afrique du Nord. «Une leçon de générosité qu’il ne faudra jamais oublier parmi l’héritage immense laissé à la communauté juive de France par le grand rabbin Kaplan».

Nous avons été très sensibles, mes sœurs, mes frères et moi-même, à l'hommage que le conseil municipal de Lyon a voulu rendre au grand rabbin Kaplan en donnant son nom à ce très beau parc et nous l'en remercions, de tout cœur.

La capitale de la Résistance a voulu ainsi honorer le résistant qu'il a été. Le général (futur maréchal) Juin, en tant que chef d'état-major général, au nom du ministre de la guerre, en lui décernant la croix de guerre 1939-1945, l'a motivée en ces termes : «a été pour tous les résistants un modèle de courage et d'abnégation ».

Il a été le seul, - juif ou non-juif - à avoir contesté pendant l'occupation, publiquement en France la légitimité du gouvernement de Vichy et à avoir déclaré que la France redevenue la France le balayera. D'autres l'ont fait en France, mais clandestinement,- ou publiquement, mais hors de France. Lorsqu'en 1941, un décret de ce gouvernement oblige les Juifs à se déclarer, il écrit au haut-commissaire aux questions juives, Xavier-Vallat, une lettre devenue vite célèbre parce qu'il l'a lue publiquement à la synagogue de Vichy, parce qu'elle a été rapidement répandue à travers toute la France et jusqu'au Maroc. Le Musée de la Résistance de Lyon possède l'original de cette lettre. Dans cette lettre, il dit : « Lorsque la raison reprendra ses droits (et elle les reprendra sans aucun doute dans le pays de Descartes et de Bergson) l'antisémitisme, lui, perdra les siens ». Ce qui perdra ses droits, c'est l'antisémitisme, c'est-à-dire le haut commissaire aux questions juives, le destinataire de la lettre, c'est-à-dire le gouvernement de Vichy.

Toujours en 1941, il est dénoncé à Paris, comme « provocateur à la guerre » à cause du livre « racisme et judaïsme », paru en 1940, dans lequel il s'était élevé contre le racisme allemand.

En 1942 a commencé la déportation des Juifs étrangers internés dans des camps dans le sud de la France. Informé qu'un train de déportés doit s'arrêter à Lyon-Perrache et y rester une demi-heure, mon père se présente à la gare pour pouvoir, ne serait-ce qu'en tant que rabbin, leur parler et leur donner quelques provisions. Le commissaire de police, d'ordre du gouvernement de Vichy, le lui interdit. Le gouvernement de Vichy qui livrait ces vieillards, ces femmes, ces enfants aux Allemands pour être assassinés par eux, n'autorisait même pas qu'un rabbin puisse leur apporter le minimum d'un secours moral. Il se trouvait qu'un train de voyageurs était garé parallèlement au train de déportés. Mon père y monte et à travers la fenêtre du compartiment où il était entré parle à ceux-ci et leur lance quelques vivres. Les voyageurs du compartiment s'étonnent de ce convoi. Mon père leur dit : « Regardez ces malheureux dans ces wagons à bestiaux. On prétend qu'on les emmène en Allemagne pour les faire travailler. Comment le croire lorsque vous voyez ces vieillards grabataires. On les emmène en Allemagne pour les exterminer. De même que vous êtes hors d'état de faire quelque chose pour eux, si un jour vous êtes déportés vous-mêmes, d'autres, à leur tour, vous regarderont sans pouvoir vous venir en aide. »

En janvier 1944, la Gestapo qui avait arrêté le président du Consistoire Central, Jacques Helbrenner, recherche le grand rabbin de France, Isaïe Schwartz, qui se réfugie en Suisse. Mon père lui succède, se trouvant ainsi l'homme le plus menacé de France, puisqu'il semblait évident que la Gestapo, n'ayant pu arrêter le grand rabbin Schwartz, arrêterait son successeur.[...]

Comment aussi ne pas évoquer ici, à Lyon, la mémoire du cardinal Gerlier et ne pas rappeler qu'en 1942, mon père a été lui demander d'intervenir, en tant que primat des Gaules, auprès du gouvernement de Vichy contre les déportations que ce gouvernement organisait. [...]

Onze ans après, le cardinal Gerlier et mon père se sont trouvés devoir affronter une très grave crise entre l'Eglise catholique et la communauté juive : l'Affaire Finaly. La France se divise en deux ;[...] C'est dire que sans l'accord entre le cardinal Gerlier et mon père, sans la manière dont mon père a géré l'Affaire Finaly, sans son charisme, sans son ouverture d'esprit, sans sa volonté de dialogue, sans son souci d'apaisement, une fois obtenu le retour des enfants, la révolution dans les relations judéo-chrétiennes décidée par Vatican II n'aurait sans doute pas eu lieu.

Mais le grand rabbin n'a pas été seulement le défenseur de sa communauté. Il avait vécu l'union sacrée dans les tranchées en 1914-1918 où, blessé, il fut décoré de la croix de guerre. Remobilisé en 1939, malgré son âge et ses cinq enfants, il fut décoré, en 1940, de la légion d'honneur à titre militaire. Un de nos plus éminents écrivains, Angelo Rinaldi, a dit qu'il a été la dernière autorité spirituelle de notre pays, au-delà, par conséquent, de toute famille spirituelle particulière. A l'académie des sciences morales et politiques dont il faisait partie depuis 1967, tous les membres en étaient venus à le considérer comme un peu leur père spirituel; [...]

Je voudrais que le passant, lorsqu'il verra cette plaque, pense qu'elle évoque un de ces français qui ont fait la France telle que nous l'aimons et telle que nous puissions en être fier.

Francis Kaplan

 

 
   

:: L'Agenda

 

 

 
15/05 - Neuilly sur seine
    Kiddouche des jeunes
 
15 et 16/05 - Neuilly sur seine
    Chabbat plein
 
15 et 16/05 - Choisy / Orly / Thiais
 
Chabbat plein
 
17/05 - Asnières
 
Harnassa Sefer Torah
 
17/05 - La Varenne
 
Sortie en forêt
 
19/05 - La Victoire
    Rencontre de femmes sur Chavouot
 
19/05 - Asnières
    Conférence de Yehuda Lancry : Israël parmi les nations
 
24/05 - Saules
    Célébration de la Nomination de la synagogue
 
28/05 - La Victoire
    Soirée d'étude avec le Grand Rabbin de France, Gilles Bernheim
 
09/06 - La Victoire
    Conférence de Sébastien Allali : Leçons de dièt-éthique
     
 
:: Nouvelles d'Israël
  Israël en chiffres pour ses 61 ans
 
Avec l’établissement de l’Etat d’Israël en 1948, l’indépendance juive, perdue 2000 ans plus tôt, a été restaurée sur la terre d’Israël. Sur cette terre, le peuple est juif a commencé à développer sa culture et sa religion il y a près de 4000 ans, et y a préservé depuis une présence continue, pendant des siècles comme Etat souverain, et le reste du temps sous domination étrangère. A travers sa longue histoire, l’aspiration à revenir sur sa terre a été le point focal de la vie juive.
 
 
Selon le Bureau Central des Statistiques, la population d’Israël compte 7.411.000 d’âmes. A la veille du 60ème Jour de l’Indépendance la population était de 7.282.00 habitants alors qu’elle était de 806.000 au moment de la création de l’Etat d’Israël.
La population juive est de 5.593.000 habitants (75.5% de la population globale), la population arabe de 1.498.000 habitants (20.2%), le reste de la population, 320.000 habitants représentants des immigrants descendant de familles juives (4.3%).
Depuis le dernier Jour de l’Indépendance, 154.000 nouveau-nés ont enrichi la population d’Israël et plus de 12.000 nouveaux immigrants se sont installés en Israël. La population a augmenté de 125.000 nouvelles âmes soit une croissance de 1.8%.
70% des Juifs israéliens sont des « Sabras », nés en Israël et près de la moitié d’entre eux constituent la deuxième génération née en Israël alors qu’il n’y avait que 35% de sabras en 1948.
En 1948 une seule ville seulement comptait plus de 100.000 habitants : Tel-Aviv Jaffa qui en dénombrait à l’époque 248.000. Aujourd’hui, 14 villes d’Israël ont rejoint ce club, avec 5 d’entre-elles qui en comptent plus de 200.000 : Jérusalem, Tel-Aviv Jaffa, Haïfa, Rishon Lezion et Ashdod.

La population est relativement jeune : les enfants de 0 à 18 ans constituent 34,9 % de la population. Les plus de 65 ans constituent 9,9 % de la population. L’espérance de vie pour les hommes est de 78,5 années, et de 82,2 années pour les femmes.

Près de 3 millions de personnes ont immigré en Israël depuis 1948, dont plus d’un million de puis 1990.
Différents portraits d'Israel :

http://www.youtube.com/watch?v=siTiMMZUkAc

http://www.youtube.com/watch?v=yo3wSI21ic0

 
 
 

La police israélienne a saisi des rouleaux hébraïques antiques de plus de 2000 ans

 
Deux Palestiniens ont été arrêtés mardi pour tenter de vendre illégalement ces précieuses antiquités.
Ces documents en hébreu, écrits sur papyrus ont été saisis dans une opération dirigée par Bureau de renseignements de la région de Sion et de l'unité de la police des frontières de Jérusalem.
Le document est écrit en hébreu ancien, ce qui est caractéristique de la période du deuxième Temple.
 
 

Le document est daté par la phrase «Année 4 de la destruction d'Israël ».
"Ce que nous avons ici est un des rares témoignages historiques sur le Peuple juif dans leur pays il y a plus de 2000 ans, durant les jours qui ont suivi la destruction qui a exilé le peuple d'Israël pour très longtemps - jusqu'à la création de l'Etat de Israël », a déclaré Amir Ganor, directeur de l'Authorité pour la Prévention des vols d'Antiquités d'Israël ."Nous avons affaire à un document qui semble être antique tels que c'est défini par le droit des antiquités. Comme cet objet n'a pas été découvert durant des fouilles archéologiques, il doit encore subir des analyses de laboratoire afin d'écarter la possibilité qu'il soit un faux moderne ", at-il dit.
Ganor a ajouté: «Le document est très important du point de vue historique et des recherches nationales. Jusqu'à maintenant il n'y a presque pas eu de rouleaux ou de documents historiques de cette période qui ont été découverts lors de fouilles archéologiques en bonne et due forme. Un Aucun document historique qui pourrait être daté précisément sur la base d'une référence à un événement historique tel que la «destruction d'Israël" n'a jamais été découvert ».

   
 
Les Rabbins du monde entier signent une lettre de bienvenue au Pape
 
Près de 200 rabbins et dirigeants juifs d'Israël, des États-Unis et de partout dans le monde ont signé une lettre de bienvenue au pape pour sa prochaine visite en Israël publiée dans le quotidien Ha'aretz. Deux pages du grand journal sont nécessaires pour tenir compte de toutes les signatures.
 
 
Dans cette lettre, les rabbins et les dirigeants juifs souhaitent "chaleureusement la bienvenue au pape et à sa mission de paix en Israël". "D'une seule voix, nous sommes unis dans notre engagement au dialogue interreligieux, à l'ouverture de plus de voies afin d'améliorer la compréhension, et de reconnaître et de renforcer le lien important entre les catholiques et les juifs du monde entier. Et où mieux réaffirmer que cette relation qu'en Terre Sainte, en Israël, un trésor pour l'ensemble des religions abrahamiques dans le cadre d'un patrimoine commun ".

Rabbi Jack Bemporad, chef du Centre pour la Compréhension interreligieuse et Angelica Berrie, présidente de la Fondation Russell Berrie, toutes deux basées dans le New Jersey, a ouvert la lettre de bienvenue en tant que moyen de renforcer le soutien en faveur du dialogue interreligieux.

«Cette expérience montre qu'il existe une reconnaissance de la part des dirigeants juifs et que le dialogue est essentiel », a déclaré Bemporad, qui enseigne également au Vatican. "Un fort engagement à ouvrir le dialogue peut nouer une relation entre les catholiques et les juifs qui peut devenir un modèle pour les personnes de toutes confessions. "

 
 

Renseignements & Réservations 01 40 82 26 33

Réservations en ligne : Cliquez ici

 

 

Retrouvez la paracha de la semaine en français et en hébreu sur Sefarim.fr à l'adresse suivante :

Pentateuque Lévitique ch. 1, v. 1, (Behar)

 
     
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