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Israël
: Un sondage surprenant
Il
arrive parfois que des sondages, au lieu de corroborer des idées
convenues ou établies, parviennent, au contraire, à
les réduire à néant. C’est ce qui
vient de se passer avec l’enquête d’opinion
que vient de réaliser, en Israël, une importante
institution sous la direction du professeur Joël Cohen.
Cet universitaire a voulu savoir si les milieux religieux avaient
raison de considérer que les journalistes qui ont pour
mission d’informer les citoyens israéliens sont,
ainsi qu’on le prétend souvent, dans leur grande
majorité « des mécréants »
ou, pire encore, des militants anti-religieux. Il a donc procédé
à un sondage auprès de 240 professionnels de la
presse et les résultats ont véritablement frappé
de stupeur les citoyens tant ils sont inattendus et surprenants.
Il
a ainsi été établi que 60 % des journalistes
israéliens croient en l’existence de Dieu ; 43
% d’entre eux croient que les juifs sont le peuple élu.
57 % d’entre eux jeûnent à Kippour et 32
% ne consomment pas du lait après de la viande. 41 %
des journalistes interrogés affirment que, pour eux,
la Torah et les mitsvot ont une origine divine. Par ailleurs,
95 % d’entre eux observent en famille le séder
de Pessah.
Comment
expliquer alors qu’il y ait, depuis des années,
une telle incompréhension entre les milieux religieux
et traditionnels dans le pays et les responsables des media,
au point que ceux-ci ont toujours été considérés
comme résolument anti-religieux ? A cette question, le
responsable de l’enquête répond qu’il
est regrettable que les rabbins ne connaissent pas le fonctionnement
du monde de l’information.
C’est
en tout cas pour faciliter le nécessaire dialogue entre
le monde religieux et celui des responsables de l’information
que vient de s’ouvrir, à Tel Aviv, un « Bet
Hamidrach » spécial pour les journalistes et les
gens de medias israéliens.
Une
initiative qu’il faut saluer : tout ce qui peut rapprocher
juifs religieux et juifs laïques doit être encouragé.
En
Israël comme en diaspora !
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Nouvelles d'Israël
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Israël au 4ème rang mondial des publications scientifiques
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Israël
classé au 4ème rang mondial pour ses publications
d’articles scientifiques selon les renseignements rassemblés
par le Haut Conseil de l’Education. |
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Les
données, datant de 2005, placent Israël derrière
la Suisse, la Suède et le Danemark en termes de nombre
de publications scientifiques par million d’habitants.
Le
rapport a été communiqué lors d’une
conférence à l’Université Bar Ilan
le 16 novembre dernier.
En 2005, les scientifiques israéliens ont publié
6309 articles dans des journaux scientifiques étrangers
devant la Finlande, les Pays-Bas et le Canada. Les Etats-Unis
occupent la 12ème place et l’Allemagne la 15ème.
0.89 % des articles scientifiques publiés en 2005 ont été
écrits par des scientifiques israéliens. En 1997,
1.83% des articles mondiaux l’étaient par des Israéliens.
Le scientifique le plus productif et le plus cité est le
Professeur Avraham Hershko du Technion, Prix Nobel de Chimie en
2004, selon le rapport. Il a publié 148 articles et fut
cité plus de 16000 fois.
Le Docteur Meïr Zadok, directeur de l’Académie
des Sciences et Humanités en Israël dit que “le
succès scientifique d’Israël est dû aux
critères stricts qui évaluent les scientifiques
ici ».
«
La compétition pour les postes monte en Israël et
le processus de promotion est très rigoureux, donc les
personnes publient beaucoup pour réussir », dit il.
« De plus, il y a des traditions très fortes de qualité
dans l’académie israélienne. »
Le Comité de planification et de budgétisation du
Haut Conseil de l’Education a mentionné que les nouveaux
centres de recherche du monde entier sont intimidés par
la position des universités israéliennes.
(Haaretz)
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Une première : un bédouin, membre d’un
Kibboutz |
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Roni
Ouvad, un bédouin âgé de 33 ans, rêvait
depuis quelques années d’entrer dans un Kibboutz.
Son rêve est devenu réalité, il y a quelques
semaines, lorsque les membres du Kibboutz Ein HaShofet près
de Meggido ont accepté sa candidature ainsi que celle de
sa femme Katia à près de 90% des voix. |
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100
ans après la création du premier Kibboutz, Roni
devient ainsi le premier arabe de l’histoire à devenir
membre à part entière de ce qui est devenu l’un
des symboles du sionisme par excellence.
Né
dans un village Bédouin de la vallée d’Izréel,
Roni a reçu une éducation traditionnelle. Malgré
l’opposition ferme de ses parents, il décide de
faire son service militaire dans Tsahal (non obligatoire pour
les Arabes israéliens) et entre alors en contact avec
le Kibboutz Ein HaShofet.
"Déjà
très jeune, j’étais actif dans le Mouvement
de Jeunesse Ouvrière et Etudiante et j’ai connu
des jeunes de mon âge des Kibboutz de la vallée
d’Izréel. Je me suis senti très proche d’eux.
L’ouverture des membres des Kibboutz m’a tout de
suite attiré et j’ai commencé à désirer
vivre avec eux. Je ne suis pas un musulman pratiquant mais je
célèbre les fêtes juives. Le soir de Pessah,
je suis à table avec mes amis et nous fêtons la
sortie d’Egypte. "
Selon
la procédure du Kibboutz, après un an de travail
au Kibboutz, Roni est accepté pour une période
de probation. "Avec les années, j’ai senti
que c’était ma maison. Je me sens très israélien"
explique-t-il.
C’est
au Kibboutz qu’il va rencontrer sa femme Katia, une immigrante
des pays de l’ex-URSS venue là pour étudier
l’hébreu. Ensemble, ils vont peu à peu s’insérer
dans la vie du Kibboutz. Ils aujourd’hui deux garçons
âgés de deux et quatre ans.
Roni
garde de très bonnes relations avec sa famille bien qu’il
ait abandonné le mode de vie de son village. Cela n’a
pas été très facile pour ses parents d’accepter
qu’il ne se marie pas avec une fille bédouine.
"Tant que je vais bien, ma famille est heureuse pour moi"
conclut le nouveau membre du Kibboutz.
(Yediot Aharonot)
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Le
médecin indien s’installe en Israël pour honorer
les émissaires du Chabad assassinés
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Il
y aura un an le 26 novembre que Rivki et Gabi Holtzberg ont été
atrocement assassinés à Bombay en Inde. Depuis,
de nombreux témoignages ont été publiés
sur l’immense héritage et le formidable impact qu’ils
ont eu sur les milliers de Juifs qui ont transité par leur
foyer Loubavitch. |
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Mais,
l’une des histoires les plus grandioses à leur
sujet ne porte pas sur l’impact qu’ils ont pu avoir
dans la vie de voyageurs Juifs américains ou de jeunes
baroudeurs israéliens en Asie mais plutôt sur un
hindou, le docteur indien Hagirat Prasad.
Il
y a encore un an, le docteur Prasad était le directeur
de la médecine d’urgence au prestigieux hôpital
britannique Kennedy de Bombay. Marié et père de
3 enfants, il vivait dans l’abondance matérielle
mais le panthéon des dieux hindous ne remplissait pas
le vide spirituel qu’il ressentait.
Vingt ans plus tôt, Prasad avait goûté à
quelque chose d’autre en lisant la Bible pour la première
fois. Depuis ce temps, il avait soif d’en savoir plus
sur le Judaïsme et d’apprendre au sujet du D.ieu
unique.
Après
que la famille Holtzberg se soit installée dans la maison
Loubavitch de Bombay en 2002, le docteur Prasad a commencé
à y venir presque tous les jours pour étudier
la Torah avec le Rabbin (Rav) Gabi Holtzberg. Avec les années,
Prasad a adopté un mode de vie juif et changé
son nom en « Aaron Avraham ». Il a considéré
le foyer Loubavitch comme une seconde maison et la famille Holtzberg
comme une seconde famille.
Il
a rappelé cette semaine dans une interview au Yediot
Aharonot« J’aimais le Rav Gabi et son épouse
Rivka de tout mon cœur. Ils me manquent tellement. »
Le
jour de l’attaque terroriste, le Docteur Prasad se trouvait
à 800 kilomètres de Bombay.
Quand il a appris l’attentat, il a prié avec des
dizaines de milliers de personnes autour du monde pour que les
Holtzberg et les captifs de la maison Loubavitch soient sains
et saufs. L’assassinat de son rabbin bien-aimé
et de son épouse, l’a anéanti.
Les semaines suivantes, le docteur Prasad a décidé
qu’il devait réagir à un acte aussi ténébreux
et maléfique par une formidable action de bonté
et de lumière.
Il y a cinq mois le docteur Prasad a quitté son prestigieux
emploi et le confort matériel pour émigrer avec
sa famille en Israël, dans un tout petit appartement de
Kiryat Arba près de Hébron. Malgré la simplicité
de la vie qu’il a du adopter en Israël, Prasad explique
qu’il est aujourd’hui la personne « la plus
heureuse du monde ».
Il dit : « Tous les jours mon cœur est rempli de
joie et bat fort parce que je vis à côté
de Hébron, deuxième ville sainte du Peuple Juif
».
Ce jeudi, sera un des jours les plus heureux de la vie de Prasad,
un an exactement après l’assassinat des Holtzberg,
le docteur épousera de nouveau sa femme, Rut Malka, cette
fois selon la loi Juive, au tombeau des patriarches à
Hébron. Leurs trois enfants, Shmuel (18 ans), Sara (15),
Sharon (10) qui ont aussi accompli leur processus de conversion
assisteront au remariage de leurs parents.
Le docteur Prasad tente d’obtenir l’équivalence
de son diplôme de médecine indien, en Israël
et espère commencer à travailler à la clinique
de Kiryat Arba en même temps qu’à l’hôpital
Shaarei Tsedek de Jérusalem, l’année prochaine.
(Yediot
Aharonot)
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