Yom
Kippour est la fête la plus connue et la plus respectée
par les juifs du monde entier, un événement spirituel
et psychologique extraordinaire.
L'être
humain n'est pas prisonnier de son passé. Quelles que soient
les fautes, les erreurs, les violences qu'il aurait pu commettre,
il peut en être pardonné. L'homme ayant décidé
de changer, de se remettre en question et d'être d'accord
avec soi-même, devient libre; il est pardonné, et
s'ouvre sur l'infinité du temps. Pour accéder à
ce Pardon, il y a trois chemins essentiels :
-
La prière, dans laquelle on énumère ses fautes
et on demande pardon
-
Le jeûne pour se consacrer entièrement à cette
révolution spirituelle
-
La Tsedaka (aumône), l'importance que l'on accorde à
l'autre homme
Yom
kippour est l'apogée des dix jours de pénitence
qui ont commencé à Roch Hachana. C'est un jour de
jeûne strict qui dure depuis le coucher du soleil jusqu'à
la nuit tombée le lendemain soir. Sa date hébraïque
est le 10 tichri.
La
veille du jeûne, on a l'habitude de donner de l'argent ou
de la nourriture aux pauvres.
La
veille de Kippour, on accomplit une cérémonie appelé
Kaparot durant laquelle on fait tourner sur la tête de chacun
un poulet ou une poule. Ensuite, on tue l'animal rituellement
et on le donne aux pauvres ou bien on offre sa valeur en argent.
Ainsi, on se débarrasse symboliquement du poids de ses
fautes. On peut accomplir la même cérémonie
avec seulement de l'argent, sans les animaux.
Kippour
est marqué par 5 interdits, en plus des interdits liés
au Chabbat :
-
Ne pas manger ni boire
-
Ne pas se laver
-
Ne pas s’oindre d'huiles parfumées
-
Ne pas avoir de relations conjugales
-
Ne pas porter de chaussures à semelles de cuir car en ce
jour il ne faut pas rechercher le confort. On se chausse donc
en général de chaussures à semelles de plastique.
Tout
membre d’Israël, depuis l’âge de la bat-mitsva
(12 ans) ou de la bar-mitsva (13 ans) a le devoir de jeûner
à Kippour. Pour les malades, l’avis du médecin
doit prévaloir.
Cinq
prières scandent les vingt-cinq heures du jeûne.
Il se termine par la sonnerie du Chofar, entendue comme un écho
d'espoir et de libération. |