13 octobre 2008
14 Tichri 5769
 
 

Cinq jours après Kippour commence la fête de Soukot (fête des Cabanes). Par elles, nous nous rappelons la protection divine lors de la traversée du désert, durant quarante ans.

Nous ne récitons plus les supplications (tahanounim) du lendemain de Kippour jusqu’à la fin de Tichri, car nous entrons dans la joie de Soukot. (Selon la Kabbale nous passons de la midat hadin à la midat hahessed vérahamim).

Si l’on a décidé de construire une soukah dans son jardin, on demandera l’avis de son rabbin, car certaines pratiques pourraient, par ignorance, rendre la soukah pessoula, non conforme à la halakha (loi juive).

On s’efforcera de prendre tous ses repas dans la soukah, et les deux premiers soirs, on y récitera le kidouch. Si pour des raisons professionnelles (ou autres) cela n’était pas possible, on prendra des collations sans pain. Il est bon d’embellir les mitsvot (hidour), en construisant une belle souccah et en achetant un loulav beau, et conforme à la halakha. Car l’esthétique (Yafet) doit résider dans la tente de Sem, et aussi pour accomplir le verset « c’est mon D., je veux L’embellir » (c’est-à-dire en accomplissant de belles mitsvot).

On agite le loulav durant tous les jours de Soukot, sauf le Chabbat. Le Hallel complet est récité chaque jour, même à Chemini Atséret et Sim’hat Torah.

Hochaana Rabba (grande délivrance). Le 5ème jour de ‘hol Hamoèd se nomme Hochaana Rabba et conclut le temps de Kippour. Durant la nuit du dimanche 19 octobre, nous restons éveillés toute la nuit en lisant le tikoun approprié. A l’office du matin on agite pour la dernière fois le loulav en faisant les hakafot.

Chémini Atséret est le « huitième jour de clôture » de Soukot. Soukot est la seule fête de pèlerinage qui possède son huitième jour qui est un yom tov, un jour de fête chômé. Non seulement Chémini Atséret marque la fin de Soukot, mais également elle constitue le point d'orgue de toutes les célébrations de tichri.

Le midrash compare ce jour à un repas privé entre le Saint, béni soit-Il, et le peuple d'Israël. En effet , une trame universaliste traverse toutes les fêtes de tichri : Roch Hachana rappelle la création d'Adam et Eve, couple fondateur de l'humanité. A Kippour, nous lisons l'appel de Jonas aux habitants de Ninive. A Soukot, on offrait dans le Temple, 70 taureaux au nombre des 70 nations. A Chémini Atséret nous retrouvons une sorte d'intimité avec le Créateur. Et par quoi est marqué ce lien ? La Torah, bien sûr ! C'est pourquoi les solennités de Chémini Atséret et son double en diaspora « Sim’hat Torah » sont-elles marquées de la joie de la Torah. A Chémini Atséret nous terminons et recommençons le rouleau de Moïse, car la Torah ne se termine jamais, mais se recommence toujours; et à Sim’hat Torah, nous dansons en farandoles joyeuses avec les sifré Torah, pour exprimer notre amour débordant pour la parole divine qui est « notre vie, qui prolonge nos jours ».

De plus à Chémini Atséret nous changeons la formule liturgique de demande de rosée par celle qui mentionne l'Eternel comme « Celui qui fait souffler le vent et tomber la pluie ». De la même manière que nous demandons la rosée ou les pluies de bénédiction, nous souhaitons que la Torah, descendue du ciel, soit toujours une source de bénédictions comme l'eau de la vie et de la purification, pour nous et pour tout Israël.

 

 

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